Un jour avant le printemps, en cette année 2023, le groupe d'expert·es intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations Unies a publié son sixième rapport. Le message principal ? Le changement climatique en cours bouleverse déjà les activités humaines, alors que les solutions sont disponibles pour diminuer dès à présent fortement les émissions de gaz à effet de serre. Ce 6ème rapport d’évaluation constituera la base scientifique principale pour le premier bilan mondial de l’Accord de Paris, qui aura lieu lors de la COP28 à Dubaï aux Émirats arabes unis, à la fin de l’année 2023.

Au delà de l’enjeu de l’hydrologie, phénomène essentiel à la vie d’une chaine montagnes, se pose aussi le sujet de la faune et de la fore : les dameuses, ces machines qui tassent la neige pour préparer les pistes aux skieurs, détériorent l’équilibre du subnivium, cette épaisse couche de neige sous laquelle un grand nombre d’espèces d’animaux se réfugient l’hiver venu pour survivre aux températures glaciales.

“Nous sommes au pied des Alpes et donc, nous voyons directement les effets du changement climatique.” explique Eric Piolle au Financial Times, maire de Grenoble, la ville française récemment élue "capitale verte de l’Union Européenne”.

Déployée sur 6 épisodes, la série-docu à succès "Les superpouvoirs des plantes” a été plébiscitée lors de l’édition 2022 du Jackson Wild, un des festivals du film les plus respectés dans le monde des documentaires tournées vers la science et la nature.

Cette technologie dont l'imaginaire repose sur des termes tels que "cloud", "immatériel" qui est une industrie comme les autres, qui implique des câbles, des antennes, des ordinateurs, des minerais. Selon l’Ademe, tablettes, téléphones, et autres écrans sont responsables de 10% de la consommation électrique française, une consommation énergétique du numérique qui augmente de 6% chaque année. C'est-à-dire qu'elle aura presque doublé dans dix ans.  

On ne peut survivre sans eau. L'eau est déjà l'enjeu de demain, cette ressource aussi précieuse que fragile. Selon un récent rapport de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la demande mondiale d'eau aujourd'hui est de 4600 kilomètres cube par an, et risque de passer à 5500 par an en 2050 si on ne veille pas à une meilleure gestion de celle-ci.

La souveraineté alimentaire répond au problème de la mauvaise répartition des ressources alimentaires dans le monde et désigne la gestion locale et démocratique des systèmes alimentaires.  Le système alimentaire dominant propose d'allonger la durée de vie des aliments en utilisant davantage de sulfates, or le problèmes, disent les agriculteurs, c'est le gaspillage et l'incapacité de régir des systèmes alimentaires localement : "Le système actuel est défaillant".